« Jésus Christ est ressuscité, alléluia ! Il est vraiment ressuscité alléluia ! « . Ce cantique a été plusieurs repris en chœur par les fidèles chrétiens de la paroisse Saint Marc de Yopougon Toits rouges le dimanche dernier lors de la commémoration de la Pâques du Seigneur Jésus Christ, sa crucifixion et sa résurrection. Dans son homélie, le Père Yves Roland Idjima a indiqué qu’il faut que la bonne nouvelle de la résurrection du Christ soit proclamée. A l’en croire, la célébration aujourd’hui, comme les autres années, de la résurrection du Seigneur est le fondement indéniable de la foi chrétienne. « Parce qu’il y a eu des témoins qui ont attesté que le Christ est vraiment ressuscité. Car il avait lui-même prédit cela à ses disciples, qu’il mourait et qu’il ressusciterait », a rappelé le prélat. Poursuivant, il a noté qu’en proclamant le Christ ressuscité, « nous proclamons sa mort, et nous attendons sa venue dans la gloire ». Pour lui, si Jésus Christ n’était pas ressuscité, l’esprit ou l’âme n’existerait pas. « Et nous devrons croire en cela car Jésus Christ est présent parmi nous », a mentionné l’homme de Dieu. Ensuite, il a relevé que si la Pâques n’existait pas, le christianisme n’existerait pas. C’est pourquoi, selon lui, « de façon abrupte, mais évidente au plan de la foi, ce qui fait qu’aujourd’hui, comme depuis plus de 2000 ans, des hommes et des femmes mettent leur vie dans les pas de celui du Christ qui n’a cessé de dire : ‘’Je suis la résurrection et la vie’’. Ce qui fait la grandeur de Dieu, c’est de redire que l’homme est fait pour la Vie et non pas pour la mort. Et cette fête de Pâques vient redire, de façon éclatante au plan de la foi et de façon discrète au plan humain, que la résurrection du Christ inaugure un monde nouveau où la mort devient passage et où la vie s’éclaire d’un avenir insoupçonné, et qui rime avec l’éternité ». Par ailleurs, les fidèles ont prié pour les autorités politiques et administratives, le clergé et l’ensemble de la nation.
MALAOUA BERTIN