18 officiers ayant suivi les cours d’études supérieures de défense ont reçu hier leur brevet et insigne, à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, marquant ainsi la fin de l’année académique. A cette occasion, le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima, patron de la cérémonie, a relevé que les défis sécuritaires auxquels nos pays font face sont nombreux. Il s’agit entre autres du grand banditisme, de la piraterie maritime, du trafic de drogue et du terrorisme. Indiquant que, malheureusement, le terrorisme gagne du terrain en Afrique de l’Ouest. Où il ne se passe pas de jour sans qu’on ne signale une attaque au Mali, au Burkina-Faso, au Niger au Nigeria…
A l’en croire, la confrontation asymétrique entre les terroristes, les bandits et les forces de sécurité s’amplifie. Face donc à ces défis, souligne le ministre d’Etat Téné Birahima, « la formation d’une élite militaire capable d’exercer des responsables de haut niveau avec une vision prospective pertinente devient impérative ».
La Côte d’Ivoire, a-t-il indiqué, ne saurait rester en marge de cette dynamique qui donne à l’Etat, à travers la qualité de ses chefs militaires, les moyens humains sans lesquels les moyens matériels seraient inefficaces. Fort de cela, il a rendu un hommage mérité à son prédécesseur, l’ex-ministre d’Etat et de la Défense Hamed Bakayoko qui, sous impulsion du Président de la République, chef suprême des armées, Alassane Ouattara, a procédé à la création de l’école de guerre. Entre autres actions remarquables posées par le défunt Premier ministre, il a cité l’Académie internationale de lutte contre le Terrorisme (AILCT) et les cours d’études supérieures de défense à Zambakro. Il a saisi l’occasion pour féliciter le chef d’Etat-Major général des armées ainsi que l’engagement des commandants des écoles et des centres de formation, le directeur du CESD et l’ensemble du personnel d’encadrement.
Selon le colonel-major Brou Kouamé, directeur des cours supérieures de Défense, l’école est un établissement national placé sous la responsabilité du chef d’Etat-major général des armées. Il a pour mission d’assurer l’enseignement militaire supérieur du second degré des officiers des Forces armées de Côte d’Ivoire et des pays amis. Selon lui, cette école exige un haut niveau de connaissances générales, militaires, scientifiques et techniques.
Jacquelin Mintoh