L’édition 2021 de la campagne anacarde lancée depuis quelques jours est entrée dans sa phase active. Pour s’assurer du bon déroulement de la campagne, le Dg du Conseil Coton Anacarde, Adama Coulibaly, était récemment en mission en l’intérieur du pays, dans les zones productrices de la noix de cajou. Faisant le point de sa mission hier au cabinet du ministre de l’Agriculture et du Développement durable, il a fait savoir à la presse que la mission s’est globalement bien déroulée. Selon lui, au cours de cette mission, les producteurs tout en se réjouissant du prix bord champ fixé à 305 francs CFA ont fait deux doléances : à savoir le respect par les acheteurs du prix fixé par le gouvernement et l’enlèvement rapide des stocks de noix de cajou. Sur le sujet, le ministre Adjoumani s’est voulu clair. « Nous veilleront au respect strict de ce prix. Les stocks seront également enlevés. Tout le stock de la dernière campagne a été enlevé » a-t-il rassuré. Selon lui, aujourd’hui ce sont les nouveaux stocks qui sont en train d’être acheminés sur le port d’Abidjan. Il a fait savoir que si l’année dernière, des dispositions ont été prises pour subventionner le secteur, cette année, pour le moment, il n’y a pas de subventions prévues. Il a émis le vœu que le prix à l’international grimpe .Si c’est fait, rassure-t-il, les producteurs seront les plus gros bénéficiaires. Le Dg est revenu sur la politique de transformation de la noix de cajou. Selon lui, la Côte d’Ivoire qui est le 4e transformateur mondial veut mettre en place des zones industrielles pour booster la transformation de la noix de cajou avec 500000 tonnes d’ici 5 ans. Après quoi, le ministre de l’Agriculture a insisté sur le fait que contrairement à 2020, cette année il n’y aura pas de subventions. Voilà qui est clair et qui met fin au débat selon lequel l’anacarde serait subventionné cette année comme ce fut le cas en 2020.
THIERY LATT