La localité de Sakassou, dans la Région du Gbêkê, était sous les projecteurs de l’actualité culturelle ! C’était du 1er au 6 juin dernier, à l’occasion de la 4ème édition du Festival Abla Pokou dont le thème était « La contribution des femmes et des jeunes à la promotion et à la valorisation du patrimoine culturel et artistique baoulé ». L’occasion était belle pour découvrir la diversité, la richesse et le dynamisme de la culture du peuple Baoulé et d’en faire un moment privilégié de retrouvailles, de partage, de convivialité, d’opportunités d’affaires et de partenariats. A travers des ateliers, des stands d’exposition, des contes, des conférences, d’un concours culinaire, des danses, des jeux traditionnels, d’un concours de beauté et un concert géant.
A la réalité, le siège du royaume Baoulé a vibré au rythme des valeurs culturelles du terroir. A la cérémonie d’ouverture officielle qui a eu pour cadre la place publique de la localité, le samedi 4 juin dernier, le Commissaire général, Jean Louis Kouassi, a indiqué les motivations de ce rendez-vous culturel. « Le festival Abla Pokou de Sakassou a pour objectif principal de réhabiliter et de promouvoir le patrimoine culturel et artistique baoulé autour des valeurs de paix, de solidarité, de travail bien fait, ainsi que la noblesse et la sagesse incarnée par notre ancêtre fondatrice du royaume baoulé : la merveilleuse et mythique Reine Abla Pokou ». Aussi a-t-il fait savoir que ce festival constitue un repère, un forum dans lequel il faut se ressourcer en vue de s’approprier des forces afin de se projeter dans l’avenir. En sa qualité de parrain, le Ministre-gouverneur de la Région du Gbêkê, Jean Claude Kouassi, a encouragé le commissaire général et son équipe à préserver, dans l’effort, l’événement afin d’en faire de un terreau fertile, non seulement pour les chercheurs qui s’intéressent à l’art et à la culture baoulé, mais aussi, pour les jeunes artistes et autres créateurs.
Il a émis le vœu que le festival soit une vitrine pour la préservation des valeurs fondamentales et des richesses du royaume Baoulé, telles que la culture de la paix, le sens de l’hospitalité, de la cohabitation, de l’humilité, la solidarité, la fraternité, le respect mutuel et la promotion des valeurs du travail.
Le président du Sénat, Jeannot Ahoussou Kouadio, Haut-patronage du festival était représenté par son Chef de cabinet Michel Koffi.
Coulibaly Souleymane (Correspondant)