Le nombre de dos d’âne sur la route de l’Est pourrait être réduit dans les jours à venir. En effet, sur les 230 km à parcourir sur ce tronçon, l’on dénombre 250 dos d’âne. Samedi dernier, Amedé Kouakou, ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, était à Moapé pour sensibiliser les populations sur la nécessité de diminuer le nombre des cassis sur cette voie internationale. Selon lui, ces dos d’âne avaient été placés pour réduire le nombre d’accidents sur cette route. « Aujourd’hui, avec la sensibilisation du ministre des Transports, les transporteurs roulent de plus en plus avec prudence et cela réduit les accidents », a-t-il fait savoir en prenant en exemple, la ville de Divo où les dos d’âne ont été réduits avec succès. Et de relever que la route de l’Est étant une route internationale, il faut éviter d’y trouver un grand nombre de dos d’âne. « Tous les investissements importants en matière de routes, qui sont faits par le Président de la République, avec le Premier ministre, c’est pour fluidifier la circulation. C’est pour permettre à nos populations de se déplacer relativement bien et vite. Bien sûr, en tenant compte de la sécurité des villages. Sur cette route, le nombre de dos d’ânes est exagéré. Notre objectif n’est pas de les supprimer, mais d’en réduire le nombre en nous assurant qu’avec ce nombre qui va rester, la vie des populations sera préservée », a-t-il expliqué. Il a invité les automobilistes à ne pas profiter de la réduction du nombre des dos d’âne pour faire la vitesse. Jean-Luc Assi, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a rassuré toutes les populations qui sont sur cet axe, que le fait d’enlever certains dos d’âne ne gêne pas. Florence Achi, habitante de Moapé, tout en se réjouissant de ces nouvelles décisions, a aussi invité les automobilistes à la prudence.
Thiery Latt