Il y a des coups dont on se remet difficilement dans un combat. Les mesures sociales prises par le Président de la République Alassane Ouattara, le 6 août dernier, en sont l’expression manifeste. Depuis cette mesure sociale qui a mis du baume au cœur des fonctionnaires, l’opposition ivoirienne est K.O debout. Elle chancelle. Et ne sait plus sur quoi s’agripper pour espérer trouver son salut et avoir les faveurs de la population en général et des fonctionnaires en particulier.
Sonné, comme jamais, par ces prouesses de gouvernance d’Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo est monté, lui-même, au créneau. Devant ses parents réunis à Mama, l’ex-chef d’Etat a dû s’en remettre à la belle époque des années 1970, appelée encore par les Ivoiriens années de grâce. « Dans les années 1970, on logeait les enseignants », avait-il rappelé à ses parents.
Entre-temps, sur les réseaux sociaux et dans la presse proche de l’opposition, l’on assiste à une guerre contre les affiches placardées en ville relativement à la revalorisation des salaires des fonctionnaires. Notamment l’indemnité contributive de logement, la prime et l’allocation familiale, pour ne parler que de ces aspects. Pour l’opposition, le gouvernement donne dans la propagande. Face à la presse, Brédoumy Soumaïla, porte-parole du PDCI-RDA, s’est invité au débat. « Contenter 120.000 personnes sur 29 millions d’habitants et en faire du triomphalisme, c’est de la démagogie. Et nous ne sommes pas d’accord. Ces mesures ne nous impactent pas. Donc arrêtons cette propagande inutile », a-t-il donné la position de son parti sur les mesures prises par le chef de l’Etat.
Quant à un journal proche du parti doyen, il estime que le RHDP donne dans la propagande contre la misère du peuple en rendant publiques les mesures prises par le chef de l’Etat et qui ont pourtant été saluées par l’ensemble des syndicats et des fonctionnaires. Qui concèdent qu’ Alassane Ouattara est allé au-delà de leur espérance. On peut donc dire aisément que les critiques formulées par l’opposition ne sont pas fondées. Critiquer Alassane Ouattara n’est pas chose aisée. Car depuis qu’il est au pouvoir, le chef de l’Etat réussit là où l’opposition actuelle a toujours échoué.
Avant, l’opposition s’était évertuée à attaquer la construction des routes. « On ne mange pas goudron » était devenu son slogan. Pendant longtemps- c’est toujours le cas- les opposants à Alassane Ouattara ont tenté de nier tous les actes de développement qu’il pose en faveur du pays. Ponts, routes bitumées… ces actes de développement aussi concrets sont minimisés au profit de la politique politicienne. Cependant, il n’est pas certain que les populations de l’intérieur du pays ou même nos braves paysans crachent sur ces infrastructures socio-économiques qui permettent de désenclaver leurs localités mais aussi d’écouler leurs productions vers les grandes villes.
D’un point de vue, la réaction des opposants actuels est peut-être compréhensible. Pour avoir été eux aussi au pouvoir, ils n’ont pas fait le dixième des travaux entrepris par le pouvoir RHDP. Leurs réactions peut donc être assimilées à de l’aigreur voire la jalousie. De même que l’opposition tente de noyer le travail qui est fait sans y parvenir, elle ne cesse également de tourner en dérision la croissance économique affichée par la Côte d’Ivoire ces dernières décennies. C’est ainsi qu’on l’entend régulièrement dire : «on ne mange pas la croissance ». Comme si tout doit se résumer à l’estomac.
Bref ! Si le gouvernement a entrepris de communiquer sur ces nouvelles mesures, il ne s’agit nullement d’une campagne de séduction à l’effet de soigner une quelconque image du RHDP. Car entre le RHDP et les partis en face, il n’y a aucune comparaison à faire en termes d’actions en faveur du bien-être des populations, mais c’est bien parce que ces mesures sont inédites. S’agissant de l’allocation familiale, depuis 1960, c’est-à-dire l’accession de notre pays à l’indépendance, il était à 2500 FCFA. Désormais, elle est à 7500 FCFA. Soit un bond qualitatif de 5000 FCFA. Aussi les fonctionnaires ivoiriens, pour la première fois, vont bénéficier, au même titre que les travailleurs du privé, d’une gratification correspondant au tiers du salaire de base indiciaire. La prime de transport qui elle aussi connait une augmentation a été doublée ou triplée en fonction qu’on soit à l’intérieur ou à Abidjan. La prime de logement a connu une hausse. Elle enregistre une évolution de 20 000 FCFA.
Tous ces gains, faut-il le préciser, ont été rendus possibles grâce à la croissance que raillent justement les opposants. Comme quoi, la croissance donne à manger. Contrairement à ce qu’ils soutiennent. Et cela dérange l’opposition. Celle-ci, en manque d’arguments tombe dans la démagogie. Formidable Alassane Ouattara qui, en 11 ans, démontre qu’on peut gérer un pays autrement et obtenir des résultats palpables. Car faut-il le rappeler, en plus des fonctionnaires, les familles les plus défavorisées du pays n’ont pas été oubliées. Initié depuis plusieurs années, le programme des filets sociaux, avec la phase d’extension amorcée, a touché, à ce jour, 227 000 ménages repartis sur l’ensemble du territoire national (toutes les 31 régions du pays sont couvertes). Au-delà des allocations trimestrielles de 36 000 F CFA, le programme poursuit également l’objectif d’un encadrement de proximité des ménages bénéficiaires des fonds en vue d’un bon usage des ressources allouées. L’enjeu est atteindre une meilleure inclusion économique et sociale des ménages concernés.
Rahoul Sainfort