C’est un véritable enjeu pour les entreprises. Notamment savoir bien percevoir leurs vulnérabilités et donc les risques auxquelles elles font face. D’où l’intérêt du petit déjeuner organisé, mercredi 22 juin 2O22 dans un hôtel de Marcory, par le cabinet Bakertilly, autour du thème « La résilience des entreprises face aux crises ».
L’expert-comptable Yao Koffi Noël a relevé que le thème est d’actualité d’autant plus que la notion de résilience n’est pas toujours bien connue. Aussi son cabinet a-t-il organisé cette rencontre pour faire de la sensibilisation. Et cela, en faisant ressortir les enjeux que recouvre la résilience, la démarche à suivre pour être résilient et les solutions qui existent.
« Les débats ont beaucoup tourné autour de la cartographie des risques croyant que c’est une matière isolée qu’on peut traiter comme ça alors qu’en réalité c’est tout un processus. La cartographie des risques se situe à tous les niveaux de l’entreprise. Depuis la haute hiérarchie au plus petit salarié », a-t-il fait savoir.
Et d’expliquer que la cartographie des risques « est un processus continue parce qu’aujourd’hui vous pouvez réduire un risque à un niveau acceptable mais demain il peut devenir plus important ».
Bien avant, Remi Fanget, consultant spécialiste GRC (gouvernance, risque et conformité), indiquait que les chefs d’entreprise ne peuvent se permettre d’ignorer la possibilité de survenue d’une crise qui peut mettre en cause l’activité de leur entreprise.
Pour lui, la résilience de l’entreprise passe donc par la connaissance des risques sous-jacents de l’entreprise par leur appréciation et par la mise en place de mesures de réduction de ces risques et de gestion des crises liées à leur émergence.
Mesures de réduction des risques : dans la vie de l’entreprise, une fois que le risque est connu,
« On peut réduire les risques à travers un plan de contrôle. Si le risque survient et qu’il met en cause l’activité de l’entreprise et sa création de valeur, il faut absolument protéger l’entreprise en y affectant les ressources dont elle a besoin pour continuer à exercer son activité », a-t-il conseillé.
Yves Kalou