Renforcer et dynamiser la diplomatie ivoirienne en vue de relations internationales de qualité entre la Côte d’Ivoire et les autres pays du monde. C’est le sens du séminaire national qu’organise depuis hier la direction générale des relations bilatérales du ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangère, de l’Intégration africaine et de la Diaspora à Grand-Bassam. Ainsi, des ambassadeurs, des délégués des institutions, des ministères techniques sont au laboratoire dans la cité balnéaire pour plancher sur la mise en place d’un comité interministériel permanent de gestion et de suivi des relations internationales (CIPGSRI). Ils plancheront également sur la gestion des problèmes et conflits transfrontaliers ; la création de pôles de développement intégrés comme moyen de résolution durable des conflits et problèmes transfrontaliers et l’archivage gestion électronique des instruments de coopération.
Pendant deux jours, ils partageront leurs expériences et idées pour une diplomatie ivoirienne dynamique. «Le présent séminaire qui se veut un cadre d’échanges inclusifs doit consolider cette dynamique et permettre, par des réflexions profondes, de parvenir à une synergie dans la mise en œuvre de la politique étrangère de la Côte d’Ivoire. Il s’agit de la rendre plus cohérente et plus efficace dans l’absorption des dons et programmes de l’assistance technique et financière de nos partenaires bilatéraux, multilatéraux et la recherche de nouveaux marchés face à la compétition internationale accrue consécutive au démantèlement des barrières tarifaires et douanières », a-t-il expliqué. Tout en félicitant les initiateurs du séminaire.
Pour sa part, le directeur des relations bilatérales, Ennio Maes, a indiqué que face aux défis actuels que constituent la Covid-19 et les corolaires de la crise ukrainienne, ainsi que la compétition internationale accrue, au plan commercial, liée au démantèlement des barrières tarifaires et douanières, le principe de résilience constitue un préalable pour que les institutions de la Côte d’Ivoire soient plus efficaces et plus performantes pour soutenir les économies et les industries. «Ces résultats ne seront possibles que par un changement de paradigmes, tant au niveau du cadre institutionnel qu’au niveau de l’outil diplomatique, qui doivent être réformés afin que, conformément à la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, la diplomatie ivoirienne soit un levier de développement de la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.
Lacina Ouattara