Elles se sentent laissées pour compte dans le processus de réforme du permis de conduire devant aboutir à la mise en place du permis à points annoncé par le gouvernement. Hier vendredi 30 septembre, à la Bibliothèque nationale, les responsables d’auto-écoles, réunis au sein de l’UNAECI (Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire), ont attiré l’attention des autorités du transport sur leur mise à l’écart. Eux qui pratiquent au quotidien ce travail. « Les auto-écoles veulent la réforme mais avec elles. Nous qui pratiquons ce métier, nous nous sentons floués », a martelé Koko Guillaume, président de l’UNAECI. Pour lui, ce processus ne peut aboutir sans qu’elles (les auto-écoles) ne soient véritablement associées. « Dans la réforme, on doit arrêter des formules claires. On nous avait parler de la séparation du permis, A, B ; ainsi de suite. Cela signifie qu’il faut qu’il y ait des programmes adaptés et ces programmes pour les pratiquer il faut qu’il y ait des équipements », a-t-il expliqué. C’est dans ce cadre qu’il a indiqué que des promesses d’accompagnement leur avaient été faites mais elles ne sont pas réalisées. « On ne demande pas qu’on nous paie de l’argent mais juste un accompagnement », a-t-il signalé. Avant d’insister : « Il faudrait que des mesures soient prises pour que les auto-écoles soient à même de s’équiper et de faire la vraie formation », a-t-il appuyé. Pour lui, la réforme engagée devrait « pouvoir assainir et donner un modèle économique aux auto-écoles pour qu’elles puissent fonctionner normalement ».
RahoulSainfort