« Projet de recherche pour le renforcement de la résilience organisationnelle des entreprises ivoiriennes » ; «Gestion de l’information et éducation pour la santé en période de crise sanitaire de type COVID-19 » ; « Ressorts socio-anthropologique et économiques des pressions anthropiques sur le parc national de la Comoé » et enfin « Problématique des ressources foncières environnementales face à l’extension de la cacaoculture dans le Haut-Sassandra en Côte d’Ivoire ». Ces quatre projets de recherche financés par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI) ont été présentés par leurs exécutants le jeudi 16 juin 2022, dans un hôtel à Abidjan.
Les chercheurs ont fait des recommandations à l’issue de leurs présentations. Ainsi, pour le premier projet, son meneur le Pr. Bah Henri a souhaité que les PME ivoiriennes puissent anticiper sur les crises et non être toujours dans la réactivité. Le Pr Koné Hugues qui a conduit le second travail de recherche a préconisé la création d’un observatoire au sein du ministère de la santé pour mieux communiquer en temps de crise sanitaire. A l’issue de ses enquêtes, Dr Kouakou Jérôme a proposé une approche multisectorielle dans la protection du parc national de la Comoé. Ce, en privilégiant des activités pérennes chez les villageois aux alentours du parc, en lieu et place des projets à durée limitée. Quand Dr Koné Moussa, il a recommandé une délimitation et immatriculation des terres pour éviter les conflits fonciers. Et surtout, faciliter l’obtention des ACD agraires.
Représentant son patron, Pr Diawara Adama, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Ouattara Djakalia, directeur de cabinet adjoint, a salué ce devoir de redevabilité à la fois du FONSTI et des lauréats qui ont mené à terme leur recherche. Les résultats communiqués, a-t-il assuré, permettront dans leur mise en œuvre, de contribuer à l’amélioration du bien-être des populations ivoiriennes. En plus de partager les résultats obtenus avec la presse, le secteur privé et la société civile dans un optique de partenariat, « il s’agit aussi de recueillir des avis et suggestions pour la phase post-recherche, faciliter le transfert et l’échange de savoir, faire des recommandations pour les décideurs politiques, les dirigeants et contribuer à l’amélioration et à l’efficacité des politiques publiques », a ajouté Dr Sangaré Yaya, secrétaire exécutif du FONSTI.
D’autres présentations de résultat suivront car, a-t-il souligné, ce sont 33 projets qui ont été financés par le FONSTI depuis le démarrage de ses activités en 2020.
Dao Maïmouna