Une rencontre qui devrait permettre d’adresser les contraintes majeures de la filière palmier à huile. C’est la visée de l’atelier qu’organise, les 6 et 7 octobre 2022 à l’hôtel Boya de Divo, le Projet des Chaines de valeur Compétitives pour l’Emploi et la Transformation économique (PCCET). Cet atelier fait suite à la mission conduite par le projet du 1er juillet au 19 août 2022 pour recueillir les préoccupations et propositions des acteurs du secteur. La mission a sillonné le bassin de production ivoirien du palmier à huile situé dans les régions de l’Agnéby-Tiassa, du Cavally, du Guémon, du Gbôklè, du Lôh Djiboua, de la Mé, de la Nawa, du District de San-Pedro et du Tonkpi.
Au cours de cet atelier, le coordonnateur du PCCET, Arthur Coulibaly, et ses équipes vont présenter les résultats de leur mission. Les participants analyseront ainsi les causes profondes associées aux contraintes majeures identifiées, proposer des solutions opérationnelles et le plan d’actions de la mise en œuvre desdites solutions.
La Côte d’Ivoire, faut-il le souligner, a franchi la barre des 514 491 tonnes d’huile de palme brute, provenant de la transformation d’au moins 2 337 733 tonnes de régimes de palme issus à plus de 70% de plantations villageoises.
Par ailleurs, la production de l’huile de palme est caractérisée par la présence de plus de soixante-dix (70) grandes, moyennes et petites huileries cumulant une capacité nominale de traitement d’environ 1 200 tonnes de régimes par heure, soit 3,9 millions de tonnes par an.
Yves Kalou (Sercom)