Faire plus simple, aller plus vite et faire en sorte que les Ivoiriens soient satisfaits. C’est la vision du ministre de la Modernisation de l`administration et de l`Innovation du service public, Roger Adom. A la faveur du lancement des festivités du 1000e numéro du journal Le Sursaut, vendredi dernier à Cocody, le ministre a présenté cette vision aux journalistes. « L’ambition ultime, c’est de faire en sorte qu’en un seul endroit, tout citoyen ivoirien, que ce soit une entreprise ou un particulier, puisse obtenir dans un délai rapide tous les documents dont il a besoin (…) On ne peut pas se faire l’économie d’amener la technologie dans notre administration. Ce serait un ‘’crime’’. Cette volonté politique nous amène à penser à toutes les actions possibles afin de faire en sorte que la vie soit plus aisée pour les usagers clients », a-t-il fait savoir. Et d’annoncer dans cette veine le projet e-démarche administrative. A l’aboutissement de ce projet, l’usager-client fera en ligne sa demande d’un document administratif et se verra livrer le document… chez lui à domicile. Une véritable révolution quand on sait que pour un acte administratif, l’usager est parfois obligé de se rendre dans plusieurs administrations situées dans des lieux différents et avec des délais d’obtention de documents différents voire long. C’est pourquoi, il a exprimé sa satisfaction pour la mise en place de la Maison du citoyen à Yamoussoukro qui permet d’obtenir tous les documents administratifs dans un seul endroit. Innover et moderniser, a-t-il souligné, est une obligation. « On doit avoir une administration dont les Ivoiriens sont fiers quand on veut arriver à l’émergence », a indiqué le ministre Roger Adom. Ce processus mettra, évidemment, à la disposition des fonctionnaires et agents de l’Etat des outils modernes de travail car on ne peut « pas demander à quelqu’un un acte d’une demi-journée s’il n’a pas les outils qu’il faut ». D’où la présentation courant décembre de la politique nationale d’informatisation de l’administration. Le ministre s’est par ailleurs félicité de la création de l’Observatoire du service public. Du 1er juillet au 30 septembre 2020, cet observatoire a enregistré plus de 2700 interactions. « Ce n’est pas suffisant mais au moins cela existe. Les posts ne sont pas censurés. Et chaque trimestre, les demandes sont présentées au Premier ministre et au Président de la République sans censure. N’ayez pas peur d’utiliser cet observatoire », at-il encouragé. Quelques minutes plus tôt, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), Samba Koné, a animé une conférence sur le thème « Le Sursaut face au défi du traitement responsable de l’information ». Bien avant, le directeur de publication du journal Le Sursaut Traoré Abou a retracé le parcours du journal en 6 ans et un mois d’existence. Il a annoncé un mois de festivités ponctué d’expositions, de rencontres B to B…
YVES KALOU