Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître. L’édition initiale du Salon des couturiers et du textile africain (SACTA), le samedi 17 septembre 2022 à l’Hôtel Assonvon, à Yopougon, a été une réussite. Mme Tapé Léa épse Aboidji, directrice de l’agence Nonin, structure organisatrice de l’événement, et son équipe ont réussi le pari. Celui de « non seulement promouvoir le talent des couturiers en vue de rentabiliser, valoriser leurs créations, leurs œuvres, mais aussi et surtout, de valoriser la culture africaine par le biais de la mode et du textile de chez nous ». Soutenu par le Syndicat national patronal des couturiers et tailleurs de Côte d’Ivoire (SYNAPCT-CI) représenté par Kra Yao Mathurin, le président de la Région des Lagunes et coordonnateur national, le Salon a donc atteint les objectifs visés. «A travers donc ce Salon, nous voulons montrer l’unité du peuple africain épris de paix (…). Nos vaillants artisans ont fait leurs belles robes de mariée avec un panache de tissus européens, des pagnes tissés traditionnels tels que le pagne Gouro (le Kamadjè), le pagne Senoufo, le pagne Bété (le Tapa), le pagne Yacouba etc», souligne Mme Aboidji.
Au menu de cette journée-marathon, il y a eu un don de sang, une exposition vente de superbes vêtements hommes et femmes et un concours des couturiers avec le défilé des mannequins en robes de mariées confectionnées avec des pagnes traditionnels ivoiriens (Gouro, Lobi, Yacouba, Dida, Senoufo). Au finish, la palme est revenue à Mme Djidji Sylvie avec sa création réalisée avec un pagne Lobi assortie d’une de 165.000 F CFA et un trophée. Sogan Athanase, avec une robe faite en partie avec un pagne Yacouba, est repartie avec 115.000 F CFA, suivi de Ningbolé Issiaka (robe relevée avec un pagne Sénoufo) qui empoche 90.000 F CFA. Mme Assi (4e), Koné Karim (5e) et Mme Koné (6e) ont reçu 65.000 F CFA chacun. En tout cas, le nombreux public a eu droit a eu ne belle fête de la mode.
OG