Ils n’ont pas de soucis à se faire. Leurs droits seront respectés. L’assurance a été donnée par le ministre des Transports, Amadou Koné, le mardi 23 septembre 2022, à l’auditorium de l’immeuble Postel 2001 au Plateau.
« Nous ne sommes pas là pour faire du mal à quelqu’un encore moins pour rendre la vie difficile à nos concitoyens (…) Personne ne sera déplacé sans être indemnisé », a-t-il rasséréné la forte délégation du collectif des personnes impactées par la libération des emprises du métro d’Abidjan dont certains étaient crispés par l’imminence de leur déguerpissement.
Le ministre Amadou Koné a donc rassuré tous les habitants des 8 communes d’Abidjan impactées par le trajet de la ligne 1 du métro ( 37km). D’abord de ce qu’ils seront tous indemnisés surtout les nouveaux impactés des trois bâtiments ( 26, 28 et 29) de Port-Bouët derrière Warf au nombre de 425, avant leur déplacement, puis les a invités à se faire recenser pour leur insertion dans la base de données de la Cellule d’Exécution du Plan d’Action et de Réinstallation (CE-PAR) afin d’entamer les négociations et la signature des certificats de compensation.
Amadou Koné a rappelé que le projet du métro d’Abidjan n’est nullement une vue d’esprit mais une réalité. Il a expliqué à ses hôtes le processus d’indemnisation et les a rassurés de ce que tous les impactés seront pris en compte. En outre, il a exhorté à travers cette rencontre toutes les populations impactées à continuer à travailler avec les équipes en charge du projet. « On ne veut pas brusquer qui que ce soit. Ensemble, on doit réussir ce projet », a-t-il souligné.
La commune de Port-Bouët ( sud) fait partie des 8 communes impactées par la ligne 1 du métro d’Abidjan avec les communes de Anyama, Abobo, Adjamé, Attecoubé, Plateau, Treichville, Marcory.
Ils sont 13.448 ménages impactés en tout dont 9527 concernés par le plan d’action et de Réinstallation PAR 1 et 3.921 par le PAR 2 ou PAR additionnel ( essentiellement issus de la commune de Attécoubé). 80 milliards FCFA ont été décaissés pour la libéralisation des emprises.
Yves Kalou