« Nos routes aujourd’hui sont devenues dangereuses par le fait de l’indiscipline, du déficit de formation et de l’incivisme de certains usagers de ces infrastructures. Ce qui occasionne de graves accidents avec parfois de nombreuses victimes… ». Ces mots qui interpellent plus d’un, sont d’Etienne Kouakou, directeur de la coordination et de la gestion intégrée des opérations des transports terrestres et des relations extérieures, à la direction générale des transports. Mardi 27 septembre 2022, il était l’invité de la tribune du CICG (Centre d’information et de communication gouvernemental). Ce, autour du thème ‘’Nouvelles contraventions au code de la route’’.
« 94% des accidents de la circulation sont dus aux chauffeurs ou usagers et 6% imputables au mauvais état des véhicules et du réseau routier », a déclaré le conférencier. Selon lui, malgré la mise en œuvre de plusieurs aménagements visant à améliorer les indicateurs de sécurité routière et, partant la compétitivité de l’économie nationale, les pratiques à risques des conducteurs dans la circulation reste persistantes et menacent gravement la sécurité des usagers notamment les piétons et les motocyclistes qui sont les plus vulnérables. Pour faire face à ce fléau, le ministère des Transports, a-t-il informé, a engagé une réforme avec plusieurs composantes, notamment la révision du cadre institutionnel et réglementaire. Et la prise de plusieurs décrets dont celui instituant le permis de conduire à points. Qui apparaît, a relevé Etienne Kouakou, comme une des solutions. « Un capital points est alloué à chaque permis de conduire qui diminue au fur et à mesure qu’on commet des infractions. Lorsque vous perdez la totalité de votre capital points, votre permis est annulé et le ministère des Transports vous fait injonction de le déposer (…) Pour la reprise, vous reprenez le permis de conduire comme si vous étiez un nouveau demandeur. Ce, en vous inscrivant dans une auto-école », a-t-il prévenu. Concernant les plages horaires des camions qui circulent dans les districts d’Abidjan et de Yamoussoukro, l’invité a informé qu’ils sont autorisés à circuler de 6 heures à 9 heures et de 18 heures à 20 heures.
Malaoua Bertin