Laisser une trace et donner des repères à la nouvelle génération. C’est le sens de la démarche de l’ex-préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi Irié à travers de six ouvrages qu’il a écrits. Désormais président de l’Ong Aube Nouvelle, l’auteur a présenté ses œuvres au cours d’une cérémonie, le lundi 3 janvier 2022, au Sofitel Hôtel Ivoire à Cocody. Ce, en présence d’un parterre d’invités du monde des affaires, de la culture, de l’administration publique, des activistes et influenceurs des réseaux sociaux. « Face à Facebook », « L’étrange préfet », « Tribulations », « Jours de colère », «La rage de vaincre» et «Hamed Bakayoko Himself» sont les livres publiés simultanément. Dans « Face à Facebook » et « L’étrange préfet », l’auteur aborde respectivement sa présence sur les réseaux sociaux, et sa volonté de démystifier la stature du préfet, du haut fonctionnaire de l’administration qui, selon lui, devrait être plus proche des populations et se mettre à leur service et non le contraire. Quant à «Tribulations», il est le récit de son expatriation loin de sa patrie, et de son expérience de fonctionnaire international en service dans différents pays en conflit à travers le continent. « Jours de colère » résulte de sa rage au cœur de voir son pays fragilisé par les crises politiques successives depuis 2000. « La rage de vaincre » est un ouvrage de coaching et de développement personnel. Les chroniques de sa collaboration avec l’ex-Premier ministre Hamed Bakayoko, dont il était le directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, sont à découvrir dans « Hamed Bakayoko Himself». « Je souhaite que toute la nation le découvre en grand travailleur, en dehors de son appartenance politique. C’est lui qui m’a fait rentrer au pays et m’a convaincu de me mettre au service de mes concitoyens. Nous devons continuer à rendre hommage à ce grand homme » a souligné l’ancien préfet. Pour le président de l’Ong «Aube nouvelle», à travers ces différentes œuvres, il s’agit de mettre en lumière les compétences et les talents en Côte d’Ivoire, d’encourager les jeunes au dépassement de soi, au travail bien fait, à l’innovation dans leurs métiers respectifs. Mais aussi, de briser les murs de la méfiance entre les Ivoiriens, d’appeler à la cohésion sociale, de rapprocher les élus, cadres et hauts fonctionnaires des populations
Y. SANGARÉ