Marie-Louise Outohouri tance la violence faite aux femmes
Marie-Louise Otohouri est particulièrement attentive à la cause des enfants. Depuis 1998, elle est la fondatrice-manager de l’École internationale Espoir des Mamans, destinée aux enfants issus de milieux défavorisés. Elle œuvre, par ailleurs, à travers plusieurs Organisations non gouvernementales (Ong), à la promotion des valeurs traditionnelles qui, selon elle, est gage d’une bonne éducation dans le contexte actuel de globalisation et de modernité. Avec la publication de « Illusions assassinées », Marie-Louise Outohouri fait ainsi son entrée dans l’univers de la littérature avec son premier roman de 272 pages paru chez « Nei-Ceda » cette année-même. Le 27 novembre dernier, l’œuvre a été dédicacée à l’Institut français d’Abidjan-Plateau. Sa trame relate la vie de Dagobert Gougnon. Aîné d’une fratrie de trois enfants, Dagobert, après le décès de sa mère, à l’âge de six ans, s’attache à son père qui l’aimait tendrement. La première illusion de Dagobert, survint quand son père se remet en ménage avec Léhi. (…)Après avoir souffert le martyre dans le nouveau cocon familial, il réussit ses études en Sciences économiques. Sa vie est jalonnée de multiples conquêtes féminines qu’il renvoie, une à une, du foyer alors qu’il croyait pourtant toutes les aimer. Mais, avec Soraya la Française, les choses vont tourner au vinaigre. Devenu violent et possessif, Dagobert la bat, la séquestre et la viole (…). A travers cet ouvrage, Marie-Louise Outohouri invite chacun à se battre dans la vie pour réussir. « Pour être heureux et réussir dans la vie, il ne faut jamais se décourager. Car, la joie et la réussite sont au bout de l’effort », a-t-elle exhorté.
JAD