Le département d’Adiaké, dans la région du Sud Comoé s’enrichira de deux nouveaux ponts dans le cadre de la mise en œuvre de la politique générale de développement et de réhabilitation des infrastructures sur le réseau national élaboré par l’Etat de Côte d’Ivoire. A cet effet, le ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier a procédé, le vendredi 5 février, au lancement officiel des travaux de construction du pont d’Epléman, long de 45,60 km. D’un coût de 1 380 000 422 FCFA, ce pont reliera Adiaké au village d’Epléman par le franchissement de la rivière Toumanguié, dont le pont de fortune avait provoqué un grave accident le 2 janvier 2018. Selon Aristide Armand Yao, directeur de cabinet, les travaux consistent à la réalisation d’un ouvrage tablier métallique bidirectionnel en deux fois une voie, avec un appui en béton armé, des remblais d’accès et deux travées de 22,8 m. Soulignant que ces travaux s’inscrivent dans le cadre de la construction de 15 ponts à tabliers métalliques et 4 échangeurs annoncés par le gouvernement, Aristide Armand Yao a indiqué qu’il s’agit d’améliorer le niveau de service et d’équipement du pays et participer à son essor économique et social. « Ces ouvrages permettront le désenclavement des zones agricoles dont l’accès est difficile par le manque d’ouvrages de franchissement et le franchissement de 15 cours d’eau pour favoriser le déplacement des personnes et des biens dans les localités concernées », a-t-il précisé. En effet, outre le pont d’Epléman, le département d’Adiaké bénéficiera d’un second pont métallique qui reliera les villages de Roa et Ayémoi. Aussi le député-maire, Hien Yacouba Sié s’est-il félicité de la réalisation de ces travaux pour sa population. « Avec le pont d’Epléman, nous espérons ne plus revivre le cauchemar du 2 janvier 2018 », a-t-il souhaité. Ensuite, il a exhorté les cadres et fils d’Adiaké à l’union pour un développement socio-économique durable. Notons que ces travaux qui s’intègrent dans le programme national de développement routier (PNDR 2016-2025), se réalisent avec l’appui de l’Etat belge sous forme de contrat de crédit acheteur souscrit par l’Etat ivoirien. L’Agence de gestion des routes (Ageroute) et le Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd) assurent, respectivement, le maitre d’ouvrage et le maitre d’œuvre.
SOGONA SIDIBÉ