Sensibiliser et informer sur les textes réglementaires du ministère. Pour permettre une compréhension et une bonne appropriation de ses textes législatifs et réglementaires, le ministère des Ressources animales et Halieutiques (MIRAH) a initié un atelier à l’attention de ses différents acteurs le jeudi 8 septembre à Korhogo.
Cet atelier relève pour le gouvernement ivoirien une importance capitale en raison de son impact sur la gouvernance du secteur de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture. En effet, l’économie du pays repose sur l’agriculture avec des performances remarquables en production végétale et paradoxalement une faiblesse en matière de protéines animales. Avec pour conséquence, l’importation régulière de viande, de poisson, de produits laitiers pour une valeur de plus de 400 milliards de FCFA par an.
Madame Fadiga née Diarassouba Aida, représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques, a expliqué qu’au regard des enjeux, le gouvernement a élaboré la politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture dénommée ONADEPAR 2022-2026. Adoptée le 12 janvier 2022, cette politique s’inscrit dans la vision du Président de la République Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire un pays solidaire sur la base d’une croissance rigoureuse, soutenue et inclusive avec comme objectif général de garantir la sécurité alimentaire en matière de protéines animales de qualité et la création d’emploi.
L’opérationnalisation effective de cette politique doit donc être soutenue par des textes législatifs et réglementaires adéquats. A ce jour, avec le soutien des partenaires techniques financiers, la Côte d’Ivoire s’est dotée de plusieurs textes dont la loi portant code de la santé publique vétérinaire et ses textes d’application ; la loi relative à la pêche, à l’aquaculture ; la loi sur la transhumance et le déplacement du bétail..
Après Yamoussoukro du 19 au 20 juillet 2022 avec le corps préfectoral, le corps judiciaire, les directeurs régionaux du MIRAH, le ministère a jugé important de poursuivre la vulgarisation de ces textes afin de les faire connaître de toutes les parties prenantes.
Mark Dakota (correspondant)