«La Côte d’Ivoire a des raisons d’espérer en l’avenir de son cinéma. Notre pays dispose d’acteurs pétris de talent et d’expérience. C’est pourquoi, offrir ce matériel de dernière génération est un pas vers l’industrialisation de notre 7ème art». Ces propos, Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Culture et de la Francophonie, les a tenus, jeudi dernier, au siège de l’ONAC-CI (Office national du cinéma de Côte d’Ivoire) à la 7ème Tranche à Cocody. Ce jour-là, au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire, la ministre remettait à cette structure sous la tutelle de son département, un lot de matériel cinématographique de pointe, à même de lui permettre d’impacter significativement le monde du 7ème art ivoirien sur la voie de son industrialisation. Pour ce premier lot de matériel, ce sont, entre autres, des panneaux biflexes, un écran géant Led de 10m2, des micros HF, Une table de mixage son et lumière, un studio de doublage et de prise de voix. En dotant l’ONAC-CI d’un tel matériel, la ministre de la Culture a expliqué la claire-vision du président Alassane Ouattara, du Premier ministre, Hamed Bakayoko, et de l’ensemble du gouvernement, quant à l’industrialisation du cinéma ivoirien, de sorte à faire de ce secteur, un indéniable pilier de son leadership en Afrique et dans le monde. Heureux de recevoir cet important matériel, Pierre Douhou, directeur général de l’ONAC-CI, avant l’intervention de la première responsable de la Culture et de la Francophonie en Côte d’Ivoire, a dit toute la gratitude de sa structure. «C’est une grande première dans la vie de l’ONAC-CI depuis sa création en 2008, de recevoir un tel matériel», a-t-il reconnu, en soulignant que la célérité avec laquelle la ministre répond à la doléance de l’ONAC-CI est un gage suffisant de motivation pour permettre, à cette structure d’atteindre ses objectifs dans la production, la professionnalisation et la promotion des produits du cinéma ivoirien. Plusieurs figures de proue du cinéma ivoirien ont rehaussé la cérémonie de leur présence. Timité Bassori (le père du cinéma ivoirien, pour avoir réalisé le premier film ivoirien), Fadika Kramo (premier Ivoirien à remporter l’Etalon du Yennenga au FESPACO avec son film « Djéli »), Michel Gohou, l’un des meilleurs acteurs et comédiens de ces dernières décennies étaient présents. Avec eux, l’on notait la présence de Bamba Cheik Daniel, directeur général de l’Agence foncière rurale (AFOR).
JAD