Une corporation organisée est un interlocuteur fiable pour l’Etat de Côte d’Ivoire. C’est en substance le message livré, samedi dernier à la CAISTAB au Plateau, par le ministre de l’Artisanat, Sidiki Konaté au Syndicat National des Importateurs et Vendeurs de Véhicules d’Occasion en Côte d’Ivoire (SNIVVOCI). C’était à l’occasion du lancement officiel des activités dudit syndicat. A en croire le parrain, Sidiki Konaté, le secteur de l’importation et de la vente de véhicules d’occasion apporte une plusvalue à l’économie nationale. C’est pourquoi, en sa qualité de ministre de l’Artisanat, il s’est engagé à apporter le soutien de l’Etat de Côte d’Ivoire à cette corporation, qui s’est désormais organisée en syndicat. « Ma contribution sera la construction de sites modernes pour la vente de vos véhicules, car le problème majeur de votre secteur d’activité, ce sont les infrastructures. Un espace vous sera dédié exclusivement », a-t-il promis. Non sans ajouter que cet engagement fait partie des mesures de son département ministériel en faveur des artisans, des automobilistes et des vendeurs de véhicules. Aussi, il a exhorté le SNIVVOCI à procéder à l’identification de ses membres, à la cartographie des parcs actuels et à l’encadrement des syndiqués. Pour lui, étant dorénavant en association, les importateurs et vendeurs de véhicules d’occasion peuvent inviter le gouvernement à rouvrir le dossier de l’interdiction d’importer les véhicules de moins de 5 ans à l’effet d’étudier la question de l’impact de cette décision qui, a-t-il confié, est intervenue pour régler des problèmes. Avant lui, Meïté Bakary, président investi du Syndicat National des Importateurs et Vendeurs de Véhicules d’Occasion en Côte d’Ivoire, a plaidé pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des acteurs du secteur. Selon Meïté Bakary, l’objectif poursuivi par son organisation, c’est la défense des intérêts sociaux et économiques de ses membres et créer un cadre de solidarité. Enfin, le président du SNIVVOCI a exhorté ses amis à se mettre en règle vis-à-vis de l’Etat et de tout mettre en œuvre pour quitter l’informel pour se constituer en entreprise formelle.
FOUSSENY TOURÉ