Les gendarmeries nationales n’ont pas vocation à installer des régimes à la tête des pays mais de veiller sur les institutions de la République et ceux qui les animent, sur les populations et leurs biens. C’est le message passé hier à 28 commandants d’unité de gendarmerie nationale issus de plusieurs pays africains dont le Burkina Faso, le Congo, la Centrafrique, la Guinée, le Niger, le Sénégal, le Togo et la Côte d’Ivoire. En effet, au terme de leur stage de 4 mois du 4ème cours des commandants d’unité de gendarmerie, ces officiers ont bénéficié hier des conseils du commandant supérieur de la gendarmerie nationale. « Vous êtes désormais des commandants d’unité. Vous êtes donc dans la cours des grands. Soyez de bons chefs. Soyez honnêtes et ayez toujours à l’esprit que vous appartenez à un corps d’élite. Nous ne sommes pas des faiseurs de rois. Nous sommes là pour veiller sur les institutions de la République, sur les populations et leurs biens », a-t-il conseillé. Tout en soulignant que la gendarmerie nationale doit demeurer républicaine en tout temps et en toutes circonstances.
Pour sa part, le directeur de stage, le lieutenant-colonel Aboua Koffi Arsène, les objectifs du cours des commandants d’unité de gendarmerie étaient de trois ordres, à savoir, développer chez les stagiaires l’attitude à travailler dans un environnement contraignant, leur faire acquérir les outils de commandement opérationnel et de leadership et développer chez les stagiaires des compétences dans l’administration d’une unité élémentaire ou d’un service de gendarmerie. « Les 28 stagiaires sont désormais outillés pour exercer en tant que commandants d’unité élémentaire et, partant, porter toujours plus haut et plus loin, l’étendard de leurs gendarmeries respectives », a-t-il rassuré.
Pour le porte-parole des stagiaires, le 4ème cours des commandants d’unité de gendarmerie a été une occasion de brassage et de frottement entre officiers de gendarmerie de nationalités différentes, chacun ambassadeur de son pays.
Lacina Ouattara