La Côte d’Ivoire signe une convention de près de 189 milliards de FCFA
Les inondations constituent de réels problèmes chaque année pour le gouvernement ivoirien. Pour y faire face, la Côte d’Ivoire a obtenu de la Banque mondiale, un financement d’environ 188 731 200 000 de francs CFA pour le Projet d’Assainissement et de Résilience Urbaine (PARU). Cet accord de prêt a été signé hier au Plateau par la directrice générale de la Banque mondiale, Coralie Gevers, et le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly
Ce projet, selon Coralie Gevers, entend répondre au besoin d’amélioration de la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères afin de réduire les risques d’inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains vulnérables. Il permettra de construire ou réhabiliter les systèmes de drainage pour une meilleure canalisation des eaux pluviales dans les quartiers les plus exposés de Yopougon et Abobo, et Grand-Bassam. « A travers le PARU, les autorités mettront en place un système d’alerte précoce des inondations et renforceront les capacités des institutions en charge de l’assainissement et de la planification urbaine, à travers la formation et l’équipement en technologies numériques dédiées », a indiqué Coralie Gevers.
Soulignant que le PARU comprend quatre composantes, à savoir, la construction d’infrastructures et services pour l’atténuation des risques d’inondation ; l’amélioration des infrastructures et services de gestions des déchets solides ; l’appui à la gestion du projet et l’intervention d’urgence contingente, le ministre Adama Coulibaly a révélé que le projet bénéficiera d’un appui financier de Coopération espagnole ainsi que d’une garantie de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) dans le cadre de la construction d’un Centre d’enfouissement technique à Kossihouen au nord-ouest d’Abidjan pour le traitement d’environ 1 250 000 tonnes de déchets solides par an. Outre cet accord de financement, la Banque mondiale et la Côte d’ivoire ont signé un second accord sur le financement additionnel du Projet autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD) d’un coût d’environ 35 948 800 FCFA.
Il s’articule autour de trois composantes, dont l’accroissement de l’autonomisation des femmes et des adolescents ; le renforcement de la capacité régionale et la disponibilité des produits de santé de la reproduction et des travailleurs de la santé qualifiés et l’engagement et la capacité à élaborer des politiques et à mettre en œuvre des projets. L’objectif visé est d’accroître l’autonomisation des femmes et des adolescentes et leur accès à des services de santé reproductive, maternelle, infantile et néonatal de qualité. A terme, il s’agit d’accélérer la transition démographique en vue de la capture du dividende démographique.
SOGONA SIDIBÉ