Un partage d’expérience au profit de la jeunesse ivoirienne. Samedi dernier, les jeunes libéraux africains, en séjour sur les bords de la lagune Ebrié pour réfléchir sur un plan stratégique triennal de leur réseau, ont échangé avec les auditeurs de l’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly (AGC). Pour la présidente du réseau, Kawtar Mawaas, le but de cette rencontre d’échanges est de permettre aux jeunes de croire en eux afin qu’ils s’engagent pleinement pour les idéologies auxquelles ils croient. «Nous voulons partager nos expériences avec eux. Parce qu’aujourd’hui en tant que jeunes, il est important de s’engager. Les valeurs, il faut les forger, les travailler, les alimenter pour qu’elles puissent être nourries demain et permettre une transformation au sein de l’Afrique », a-t-elle expliqué. Tout en félicitant l’institut de formation politique AGC pour ce dialogue entre les différentes idéologies politiques, qui, selon elle, manque en Afrique. Ce déficit de dialogue, a-t-elle constaté, créer des tensions et des troubles dans les pays africains. C’est pourquoi, pour elle, il est nécessaire que les jeunes soient formés afin qu’ils comprennent que dans la diversité des valeurs politiques ce qui importe c’est l’humain. «Il faut comprendre que c’est la Côte d’Ivoire, c’est l’Ivoirien, son futur qui importe », a-t-elle souligné.
Pour sa part, le directeur de l’institut AGC, Dr Yao Kouassi Bertin, a indiqué que son institut a profité de la présence du réseau des jeunes libéraux africains à Abidjan pour initier cette rencontre d’échange d’expérience. «Nous voulons que nos auditeurs retiennent à travers les récits des uns et des autres qu’il y a différentes voies d’accès à la vie politique, différentes façons de conduire sa carrière en politique. Mais, l’élément de base est de se fixer un objectif et de se donner les moyens pour atteindre cet objectif qui demeure le service de la nation », a-t-il affirmé.
Lacina Ouattara