Le ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption, Zoro Epiphane Ballo, poursuit sa visite de travail en Corée. Il a échangé, le mardi 9 novembre 2021, avec le patronat coréen réuni au sein du KITA. C’était à l’occasion d’un dîner offert en son honneur par les chefs d’entreprises de la Corée. Le ministre a profité de la rencontre pour exhorter les entrepreneurs coréens à investir en Côte d’Ivoire. Dans une présentation intitulée « La ZLECAF en Côte d’Ivoire : Enjeux, défis et perspectives », l’envoyé du gouvernement ivoirien a indiqué que la Côte d’Ivoire est la porte d’entrée idéale en Afrique de l’Ouest qui compte plus de 350 millions d’habitants, pour de meilleurs investissements. A ce propos, il a fait savoir que la population ivoirienne, estimée à plus de 26 millions d’habitants, compte près de 10% de ressortissants principalement issus de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Par ailleurs, Zoro Epiphane Ballo a expliqué que le climat des affaires en Côte d’Ivoire est favorable aux investissements, car l’Etat ivoirien, depuis 2011, a mis un point d’honneur sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Cette politique, s’est intensifiée avec la création du ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption. La croissance de 6,5% en 2021 du fait de la Covid-19, a-t-il relevé, connaîtra une hausse pour passer à 7% entre 2021 et 2025. Non sans évoquer la modernisation des infrastructures socioéconomiques et la compétitivité du marché. Par ailleurs, le président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane Ouattara, a-t-il rappelé, est le « champion » du suivi de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA) et de son premier plan décennal 2014-2023 dans lequel la ZLECAF est une priorité. Zoro Epiphane a soutenu que la ZLECAf constitue un moteur de la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, notamment par l’accroissement des investissements privés à travers le développement des partenariats, l’accélération de l’industrialisation sous l’effet d’économie d’échelle ; le développement du secteur des services, notamment le tourisme, les transports, les services financiers, les TIC, etc. En ce qui concerne sa vision économique, la Côte d’Ivoire s’est dotée, selon le conférencier, pour la période de 2021 à 2025, d’un plan de développement pour accélérer sa transformation économique et sociale et se hisser, à l’horizon 2030, au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.
LACINA OUATTARA