Cette dimension de lui, beaucoup de personnes ne la connaissaient pas ! John Jerry Rawlings, plus connu pour sa vie politique au Ghana (il y est appelé le père de la démocratie), est également un amoureux et mécène des Arts et de la Culture. A cet effet, l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (Aeci) et l’Association panafricaine des écrivains (Pawa), suite au décès de JJ Rawlings, ont exprimé leur compassion et lui rendent hommage, via un communiqué. Selon la lettre et l’esprit du communiqué, l’ex-Président ghanéen n’a pas vécu inutile. Cela, au regard de la multitude de témoignages et réactions consécutives à son rappel à Dieu. Informée de cette grosse perte, l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (Aeci) s’est jointe à sa faitière, l’Association panafricaine des écrivains (Pawa) pour exprimer sa compassion et dévoiler les actions à mener pour immortaliser l’illustre disparu. La Pawa, il faut le noter, a été créée en 1989 lorsque J. J. Rawlings était le chef de l’État du Ghana. Au cours de ses 19 années de pouvoir, le défunt président a travaillé, avec une assiduité sans précédent, en collaboration avec d’autres dirigeants africains, pour porter sur les fonts baptismaux la Pawa. Et, selon les écrivains, plusieurs œuvres littéraires et artistiques ont été réalisées par J. J. Rawlings. Grâce à lui, la Pawa bénéficie de locaux à Accra, au Ghana, qui lui servent de siège. « L’inauguration du siège, placée sous son sceau, s’est déroulée le 19 février 1991 en présence du professeur Kwesi Botchwey, son ministre des Finances de l’époque. Ce geste exceptionnel a été suivi par l’octroi du statut diplomatique complet à la Pawa, un acte de grand privilège dont l’organisation jouit jusqu’à ce jour », indiquent les écrivains. Par le même canal, l’Aeci exprime ses condoléances au Président Nana Addo Dankwa AkufoAddo, au peuple du Ghana, à l’épouse, l’ancienne Première dame, Nana Konodu AgyemanRawlings et aux enfants de l’illustre disparu. Aussi les écrivains s’activent-ils à participer aux obsèques de leur bienfaiteur. « La Pawa et son secrétaire général, Dr Wale Okediran, s’activent pour faire bientôt une annonce sur la façon d’immortaliser l’homme d’État disparu, ce grand amoureux et défenseur des arts, de la littérature et de la culture », rapporte la note des écrivains. Il est bien de noter que, par sa publication, l’Aeci voudrait également rappeler le rôle prépondérant joué par le défunt homme d’État dans la création de l’Association panafricaine des écrivains dont elle est membre.
JEAN-ANTOINE DOUDOU