« L’Esatic fait partie de nos écoles d’excellence qui forment aux métiers des télécommunications essentiellement. C’est une école qui ouvre à la vie active, puisque les étudiants qui sortent de cette école sont soit insérés directement soit encouragés à l’auto-emploi ». Ces mots, le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement, les a tenus hier au lycée classique d’Abidjan où il procédait au lancement des épreuves écrites du concours 2022 d’entrée à l’Esatic (Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication).
Sacrifiant à une activité routinière, le premier responsable de la Communication et de l’Economie numérique a situé les enjeux de l’acte qu’il venait de poser : « C’est un rituel que le concours d’entrée, dans cette prestigieuse école, soit lancé par le ministre de tutelle et c’est à ce rituel que nous avons sacrifié ce matin ».
Entouré de plusieurs membres de son cabinet, sous les cliquetis des appareils photos, devant les projecteurs des caméras des hommes de médias, en présence des forces de l’ordre et de sécurité, Amadou Coulibaly a assisté à l’ouverture des malles contenant les différentes épreuves par les responsables du centre de composition. Par la suite, il s’est rendu au secrétariat du centre d’examen pour se rassurer des dispositions pratiques. Le clou de sa visite, ce sera dans l’une des salles d’examen, dans le bâtiment B, où il a procédé à l’ouverture des enveloppes des épreuves en toute transparence. Le ministre et son directeur de cabinet, Jean-martial Adou, comme des examinateurs, ont parcouru les rangées de la salle pour distribuer les épreuves aux aspirants à cette prestigieuse école.
« Nous avons encouragé tous les candidats à se faire confiance, à travailler. C’est un concours et ce sont les meilleurs qui seront choisis. Visez l’excellence pour entrer dans cette école de prestige », a déclaré le ministre au sortir de la salle, tout en se félicitant du bon moral des candidats qu’il a, tout de même trouvés crispés : « Evidemment ils sont stressés, cela est un bon signe que les candidats prennent au sérieux les épreuves et c’est à ce sérieux que nous en appelons les étudiants, tous les citoyens dans ce que nous faisons ».
Selon Amadou Coulibaly, le concours actuel concerne les licences et masters en informatique et les métiers des télécommunications. Pour le niveau licence, ce sont 1 119 candidats dont 25% de filles. Au niveau du master 1, ce sont 83 candidats pour la section Informatique dont 17% de filles et 31 candidats pour les Télécoms dont 6,5% de filles.
Justement, au regard de cette faible représentativité des filles, le ministre les a encouragées à postuler afin de tendre vers la parité ou « les 30% comme le souhaite le président de la République Alassane Ouattara »
Il est bon de noter que, créée en 2012, l’Esatic est un établissement public d’enseignement supérieur qui forme des cadres dans le secteur des Tic. Il est également chargé de faire de la recherche et du développement.
Jad