Naturellement, le plan perfide de l’opposition, qui a entretenu à dessein ce climat de terreur, était d’empêcher la tenue du scrutin présidentiel. Sans arguments ni candidats valables, dignes aujourd’hui de gouverner la Côte d’Ivoire et surtout capables de rivaliser avec le champion du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix et son bilan quasi-inattaquable, elle a choisi délibérément la voie de la sédition, de l’insurrection populaire sous le couvert pompeux d’un appel à la désobéissance civile. Pendant de longues semaines, les opposants ont tout tenté : instrumentalisation de jeunes désœuvrés , actes de vandalisme, opposition des communautés pour créer des conflits ethniques et brutalisation des forces de l’ordre, attaque et destruction de biens publics et privés, etc. Ils ont donc tout mis en œuvre pour que le pays brûle. Mais, la majorité des Ivoiriens qui aspire à la paix est restée sourde aux appels incongrus à la haine de politiciens ivoiritaires et irresponsables, qui incarnent le passé douloureux de ce pays. Des hommes politiques sans foi ni loi qui sont prêts, pour leurs intérêts égoïstes, à embraser la Côte d’Ivoire. Ce qui est écœurant, c’est que parmi ces soi-disant opposants, figurent deux anciens Premiers ministres et un ex-chef d’Etat, des personnes qui ont occupé de hautes fonctions dans ce pays. Mais, les Ivoiriens, dans leur écrasante majorité, ont apporté la meilleure réponse à ces « politicards », pour emprunter une expression de la méga star du reggae Alpha Blondy : la responsabilité. Tôt le matin pour certains ou au cours de la journée pour d’autres, ils sont sortis massivement, sur l’ensemble du pays, pour exercer leur droit de vote. Du nord au sud et de l’est à l’ouest, le scrutin présidentiel s’est globalement déroulé dans le calme et la paix, au mépris des vociférations d’une opposition désespérée. Avec une participation acceptable des électeurs qui traduit, sans ambages, leur désir profond de paix et de stabilité. En prenant d’assaut, en grand nombre, les urnes, les électeurs ivoiriens ont manifestement refusé la voie de la violence et du chaos. Ce qui est, somme toute, un désaveu cinglant pour cette opposition qui rêve ni plus ni moins, disons-le clairement, d’un coup d’Etat. Certes, il y a eu des incidents assez notables dans certaines régions avec morts d’hommes. Dans d’autres endroits, les populations ont été empêchées ouvertement de voter et le matériel électoral, détruit. Des actes d’une extrême gravité indignes de gens qui prétendent être démocrates. Mais, de l’avis des nombreux observateurs déployés aussi bien par la CEDEAO que par les ONG Internationales, ces incidents localisés n’entachent en rien la sincérité de ce scrutin et encore moins ne brouille aucunement le massage clair envoyé par les Ivoiriens: on veut la paix ! C’est justement ce que le RHDP et son candidat offrent à la Côte d’Ivoire depuis bientôt une décennie, en plus d’un développement harmonieux, qui fait, aujourd’hui de ce pays, le plus riche de toute l’Afrique de l’ouest. Après un échec aussi cuisant, qui frise la honte voire le ridicule et qui prouve encore une fois que c’est une minorité qui s’agite, l’opposition gagnerait à faire profil bas. Mais, comme ils n’ont pas honte, ils évoquent maintenant la mise en place d’un gouvernement de transition (sic). Faut-il en rigoler ou en pleurer ? En tout cas, la comédie tourne à la facétie. Les Ivoiriens qui ont voté attendent désormais du Président qui sera élu, qu’il fasse respecter leur choix. Cela passe par mettre rapidement fin au cirque de Bédié, Affi et consorts. La plaisanterie, en effet, a assez duré.
PAR CHARLES SANGA