Abidjan a accueilli le vendredi 21 octobre, à la demande de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, un séminaire régional de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) relatif à l’impact du changement climatique dans les zones aux difficultés exacerbées par l’insécurité. Auquel ont participé les parlementaires de tous les pays du G5 sahel (Burkina, Niger, Mauritanie, Tchad) exposés à la désertification et à la sécheresse ainsi que ceux des pays de la sous-région (Sénégal, Togo, Bénin).
Il s’agit, pour l’AFP, de sensibiliser les députés sur la façon dont ils peuvent agir, notamment en légiférant et en contrôlant l’action gouvernementale dans une perspective prenant en compte les objectifs de développement durable et les problématiques liées aux changements climatiques. Cela dans la droite ligne de l’application d’une résolution adoptée en 2021 par l’assemblée plénière de l’APF afin de renforcer la coopération internationale face aux dérèglements climatiques.
A l’ouverture de ce séminaire, le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Godehi Gnahoré, a salué l’engagement des parlementaires dans la préservation de l’environnement.
Représentant le président de l’Assemblée nationale, Emile Guirieoulou, président de la Commission en charge de la Recherche, de la Science, de la Technologie et de l’Environnement, a souligné que le changement climatique compromet « l’héritage que nous devons léguer à la jeune génération ». Pour lui donc c’est « notre responsabilité à tous qui est engagée ». C’est pourquoi, il estime que ce séminaire est une « réponse parlementaire » pour juguler le problème.
Les exposés des experts, au cours de la formation, ont permis d’éclairer la lanterne de ces parlementaires- une cinquantaine- sur les enjeux globaux des dérèglements climatiques et leurs effets néfastes sur l’environnement de leurs pays. Ils leur ont également permis de se familiariser avec les textes et les engagements internationaux adoptés pour lutter contre le changement climatique dont l’accord de Paris de 2015.
Le thème du développement durable et du changement climatique, faut-il le préciser, est l’un des cinq axes du cadre stratégique pluriannuel de l’APF qui engage l’institution à mener des plaidoyers et des actions de coopération ayant pour but de mobiliser les parlementaires francophones dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable et dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Rahoul Sainfort