La guerre contre les tiques dans les centres équestres est enclenchée. Mercredi 8 juin au centre équestre Saint Michel d’Ancien Koumassi, le ministre des Ressources animales et halieutique Sidi Touré a lancé officiellement l’opération de détiquage des centres équestres. Cette opération fait suite à un taux de mortalité inhabituel de chevaux enregistré dans la filière équine en avril dernier.
L’enquête épidémiologique menée par les services vétérinaires a permis de recenser 43 chevaux malades et 29 chevaux morts. Et surtout d’identifier le danger sanitaire mis en cause. En effet, les résultats des différentes analyses de laboratoire se sont
avérés positifs pour la Thélériose ou piroplasmose à Theileria, une maladie grave transmise par les tiques et qui affecte uniquement les équidés.
« Après toutes ces différentes analyses, il s’est avéré qu’il y a plus de peur que de mal. (…) Aujourd’hui nous venons constater la fin de cette épidémie et dire que, désormais, les chevaux sont fréquentables, nous pouvons rouvrir. C’est d’ailleurs ce qui justifie la désinsectisation de ces centres qui ont été affectés », a indiqué le ministre Sidi Touré.
Il a saisi l’occasion pour exhorter ses services et les acteurs des centres équestres à la prudence car « en matière animale, il y a toujours des situations exceptionnelles qui transparaissent ».
La reprise des compétitions et autres activités rassemblant les chevaux dans le district d’Abidjan est prévue à la fin de cette opération de détiquage des centres équestres concernés. Par ailleurs, la Côte d’Ivoire fait partie des 10 pays africains membres de la fédération internationale équestre.
Yves Kalou