Des travaux pour renforcer la démocratie et la bonne gouvernance dans la sous-région. Les ministres des Affaires étrangères et de la Justice des pays membres de la CEDEAO planchent sur la révision du protocole additionnel à la faveur d’une réunion ministérielle qui se tient présentement à Accra.
La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères Kandia Camara séjourne depuis mercredi dernier dans la capitale ghanéenne pour participer à ce sommet ministériel de la CEDEAO.
Elle est à la tête d’une forte délégation qui comprend le ministre de la Justice et des experts. Cette réunion se tient juste 5 jours après le sommet extraordinaire des chefs d’Etat à Accra.
» C’est le sommet extraordinaire des chefs d’Etat du 16 septembre 2021 qui a instruit la commission de mettre en place un cadre de discussions sur la révision du protocole additionnel en vue d’un renforcement de la démocratie et de la bonne gouvernance dans la sous-région ouest-africaine « , a expliqué Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO, le jeudi 9 juin à l’ouverture de la rencontre.
Dans son discours de bienvenue, Shirley Ayokor Botchway, ministre ghanéenne des Affaires étrangères, a invité ses pairs « à participer avec force et engagement au partage des valeurs de la démocratie dans leurs pays respectifs ». Car selon elle, « Il n’y a de doute que l’absence de paix et de stabilité dans tout pays de la sous-région impacte en réalité sur l’économie de l’ensemble des populations des autres nations ». Elle a donc invité les participants à un consensus autour d’un protocole additionnel pour le renforcement de la démocratie dans la région.
Dans les différentes déclarations faites au nom de son pays, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères Kandia Camara a livré la position et les attentes de la Côte d’Ivoire.
Tenant à de bons résultats sur ces discussions, le conseil de sécurité de la CEDEAO a instruit la commission pour une prolongation des discussions autour des textes définitifs, pour parvenir à arrondir les différentes divergences des membres. Des experts ont donc été commis en vue d’aider à la production d’un document de consensus que devraient analyser et valider les ministres des Affaires étrangères et de la Justice réunis à Accra.
EK