Les prix du café et du cacao pour la campagne principale 2022-2023 sont connus. Le kilo bord-champ du café est de 750 FCFA et celui du cacao fixé à 900 FCFA. Ces prix sont en réalité le fruit des efforts du Président de la République, a révélé le mardi dernier, Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, lors d’une conférence de presse.
Il a, au passage salué et félicité Alassane Ouattara pour les innombrables efforts et les importants sacrifices consentis, en dépit des contingences et du contexte mondial du moment. « Car si le prix du cacao est bon et est salué à chaque début de campagne, c’est d’abord et avant tout, grâce à la volonté politique, la volonté d’un homme, grand visionnaire, et surtout un grand avocat du monde paysan, le Président Alassane Ouattara », a expliqué le ministre d’Etat qui avait à ses côtés Koné Brahima Yves, directeur général du Conseil café-cacao.
Tout en rappelant que depuis son accession à la magistrature suprême, le Président Alassane Ouattara a mis en place un mécanisme de stabilisation des prix d’achat bord-champ aux producteurs de café et de cacao. « Ce mécanisme vise à garantir aux producteurs un revenu fixe par campagne égal à 60% du prix CAF de référence », a fait savoir Kobenan Kouassi Adjoumani.
En fixant à 900 francs CFA le kilogramme, a-t-il relevé, le chef de l’Etat est allé au-delà des 60% pour atteindre plus de 70% du prix CAF de référence. Ce sont, a révélé le ministre d’Etat, un peu plus de 135 milliards de francs CFA qui ont été consentis par le chef de l’Etat afin de permettre aux producteurs de toucher 900 francs CFA le kilogramme. Il en est de même pour le café. Sur ce point, selon le ministre de l’Agriculture, les niveaux de marché actuels ne permettent que de payer 700 FCFA aux producteurs. Mais le chef de l’Etat en a décidé autrement en fixant ce prix à 750. Cela répond, a-t-il révélé, à une subvention non négligeable de 5 milliards de francs CFA.
En définitive, explique-t-il, ce sont environ 140 milliards de francs CFA consentis par le chef de l’Etat qui ont permis d’obtenir ces niveaux de prix. Ces efforts sont la preuve que la distribution des richesses du pays à l’ensemble des populations tient à cœur au Président Ouattara. Faut-il le rappeler, avant les producteurs du binôme-café cacao, le chef de l’Etat avait révolutionné le monde du travail, notamment celui des fonctionnaires et agents de l’Etat par la prise de décisions historiques.
Il s’agit de l’extension du bénéfice de l’indemnité contributive au logement à l’ensemble des fonctionnaires et agents de l’État car environ 1/3 des agents n’en bénéficient pas actuellement ; de la revalorisation de 20 000 FCFA par mois, de l’indemnité contributive au logement pour l’ensemble des fonctionnaires et agents de l’État, y compris les Forces de Défense et de Sécurité. Cette indemnité était restée inchangée depuis 1993 pour les fonctionnaires civils. Il s’agit aussi de la revalorisation de la prime mensuelle de transport restée inchangée depuis 2008 ; ainsi que de la revalorisation, pour la première fois depuis 1960, de l’allocation qui passe de 2 500 F CFA à 7 500 FCFA par mois et par enfant, selon les modalités d’application habituelle, pour tous les fonctionnaires et agents de l’État, y compris les Forces de Défense et de Sécurité. Sans oublier la cerise sur le gâteau, l’instauration d’une prime exceptionnelle de fin d’année, représentant un tiers (1/3) du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre, qui sera payée au début du mois de janvier suivant, pour tous les fonctionnaires et agents de l’État, y compris les Forces de Défense et de Sécurité. Au total, que ce soit pour le monde agricole ou pour le monde du travail, Alassane Ouattara fait chaque jour un plus pour le bonheur de ses concitoyens.
Thiery Latt