C’est un document qui constitue un maillon essentiel de la gestion budgétaire en mode Budget-Programmes du ministère de la Culture et de la Francophonie. Le Document de programmation pluriannuelle des dépenses, Projet annuel de performance (Dppd-Pap), c’est de lui qu’il s’agit, est en cours d’élaboration par les experts budgétaires, sur trois jours (28, 29 et 30 juin 2022), à la Bibliothèque nationale à Abidjan-Plateau. Le Dppd-Pap, à la réalité, est un outil de programmation pluriannuelle déclinant, par programme, sur une période de trois ans, la stratégie ministérielle et les résultats attendus qui doit être actualisé, chaque année, pour être présenté lors des conférences budgétaires annuelles.
Ainsi, hier, lors de la première journée, procédant à l’ouverture des travaux, M. Florent Galaty, directeur de cabinet, représentant la ministre Françoise Remarck, a situé les enjeux de cette assise. « L’atelier doit permettre d’arrêter et de consigner, dans le Dppd-Pap, la stratégie du ministère de la Culture et de la Francophonie, les actions à mener ainsi que les résultats attendus sur la période 2023-2025 ».
Orienté vers la performance, en cohérence avec la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, qui fait de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion de la chose publique, le DPPD-PAP met en ligne l’adéquation entre les ressources allouées et les résultats à atteindre en vue de faciliter l’évaluation de l’action ministérielle. Le Dppd-Pap se présente donc comme un outil qui met en exergue la poursuite et l’atteinte des performances mesurables de l’action publique en tenant compte des exigences de transparence, de disponibilité de l’information et de traçabilité, d’efficacité et d’efficience des dépenses publiques.
Ainsi, à l’instar des autres départements ministériels, celui de la Culture et de la Francophonie est tenu d’élaborer son Dppd-Pap, pour la période 2023-2025. L’exercice est conduit, avec succès, depuis quelques années, conjointement, par la Direction des Affaires Financières (Daf) et la Direction de la Planification, des Statistiques et de l’Economie Culturelle (Dpsec).
Pendant les trois jours, les soixante (60) experts vont consolider, valider et produire la politique sectorielle ainsi que les principales orientations stratégiques du ministère de la Culture et de la Francophonie.
L’atelier se déroule en séances plénières, suivant un chronogramme bien achalandé autour de la présentation générale du ministère, ses défis et priorités et les résultats attendus.
Au terme des travaux, le document sera remis à la ministre de la Culture et de la Francophonie, Mme Françoise Remarck, pour validation, avant qu’il ne soit soumis au Conseil budgétaire.
Jean-Antoine Doudou