« Comment unir nos forces pour affronter les défis d’un monde incertain ? ». C’est autour de ce thème que dirigeants, experts et militants se réunissent pour réfléchir ensemble à la meilleure manière de répondre aux nouvelles menaces auxquelles sont confrontés les pays en développement à l’édition 2022 des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI du 10 au 16 octobre. Cette édition intervient dans un contexte de dynamique continue de croissance et de développement du pays depuis 2011.
Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi la délégation ivoirienne à Washington DC (Etats- Unis), pour prendre part à ces assises. Pour cette mission, le chef du gouvernement ivoirien est accompagné du ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, de la ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba ainsi que du Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo.
Au cours de cette rencontre, les dirigeants et experts du monde tenteront de trouver des solutions aux nouvelles menaces qui touchent les pays en développement, à savoir, la COVID-19, la guerre en Ukraine, l’inflation et les pénuries alimentaires. Elles constituent des défis pour les populations de ces pays et nécessitent des actions pour y faire face.
Ces rencontres des institutions de Bretton Woods se tiennent dans le cadre de réunions officielles, non seulement des Conseils des gouverneurs, mais aussi du Comité du développement et du Comité monétaire et financier international. Ces deux organes ont pour mission de donner aux Conseils des gouverneurs, des avis sur les grands dossiers mondiaux : conjoncture économique mondiale, lutte contre la pauvreté, développement économique, efficacité de l’aide, etc.
Les Assemblées du Groupe de la Banque mondiale et du FMI interviennent dans un contexte d’évaluations positives du parcours économique de la Côte d’Ivoire. En effet, le FMI estime un fort rebond en 2021, à environ 7%. Ce qui maintient le pays parmi les économies les plus dynamiques d’Afrique.
La croissance en 2022 est projetée à +6%, et sur le moyen terme (2023-2024), à 6,4% en moyenne, toujours tirée par les investissements et la consommation.
Yves Kalou (Sercom)