Deux rendez-vous importants. L’actualité nationale et internationale du début de semaine prochaine sera marquée par la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire 2023 de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et de la 14e conférence des présidents d’assemblée et de section de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf). Hier face à la presse à la rotonde de l’Assemblée nationale en plein travaux, Diomandé Aboubacar Sidiki (SG), Dah Sansan (président délégué de la section Apf Côte d’Ivoire) et Carmen Merheb (directrice de la communication et de l’information ) ont entretenu la presse sur ces deux événements.
D’entrée, le secrétaire général de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a indiqué que conformément à la Constitution, la session ordinaire de l’Assemblée nationale s’ouvre le 1er jour ouvrable du mois d’avril. » Cette année, le lundi 3 avril sera le 1er jour ouvrable du mois. La session ordinaire va donc s’ouvrir à cette date », a-t-il indiqué. Selon lui, un seul point sera inscrit à l’ordre du jour. Il s’agit de l’adresse d’Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale. Mais exceptionnellement, cette année, a-t-il ajouté, avant l’intervention du président de la chambre basse du parlement ivoirien, la présidente de l’Assemblée nationale française, invitée spéciale, et les présidents des Assemblées nationales du Maroc, du Sénégal et de l’Afrique du Sud, invités d’honneur, fera une adresse à la représentation nationale.
Il a ajouté que la séance va s’ouvrir en présence de 19 présidents d’Assemblée nationale qui ont confirmé leur participation à cette rencontre.
C’est, selon lui, la preuve de la diplomatie parlementaire gagnante du président de l’assemblée nationale.
Juste après, dans la soirée, toujours à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire aura lieu la 14e conférence des présidents d’assemblée et de section de l’APF. A ce sujet, Dah Sansan a rappelé que l’Assemblée parlementaire de la francophonie est un organe consultatif de l’organisation internationale de la Francophonie. Il s’agit, a-t-il ajouté, d’une association des parlements membres de la Francophonie. « Nous aurons au menu de cette activité, des réflexions sur les problématiques qui concernent la Francophonie. Il s’agit entre autres de faire des propositions de loi cadre, de donner des orientations aux différents parlements », a-t-il ajouté. Tout en indiquant que les défis à relever pour l’APF sont liés à la bonne gouvernance, à la question sécuritaire, à la protection de l’écosystème forestier, à la situation politique dans l’espace francophone, notamment la Tunisie, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso.
Thiery Latt