Une mission de la Cédéao est attendue dans les heures à venir au Mali. En effet, pour donner un coup d’accélérateur dans le dossier des 46 militaires détenus arbitrairement au Mali, le président de la République, Alassane Ouattara a porté le dossier devant l’Organisation des Nations Unies et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) suite au chantage honteux de la junte malienne. Une mission de l’organisation sous régionale est attendue à cet effet dans la capitale malienne. Avant cette mission, la Coalition nationale pour le sursaut (CONASU) a animé un point de presse. Gogoua Jean-Luc, membre du présidium a saisi l’occasion au nom de ses pairs membres de la CONASU pour marquer toute sa reconnaissance à l’endroit de l’ONU et à son secrétaire général Antonio Guterres pour avoir dénoncé l’attitude des autorités du Mali. Elle invite en même temps, invite l’ONU à maintenir la pression sur la junte pour qu’elle libère immédiatement les 46 soldats Ivoiriens. La CONASU demande par ailleurs au groupe de haut niveau de la CEDEAO constitué par les présidents Nanan Akuffor Addoh, Macky Sall et Faure Gnassingbé de n’engager aucune autre négociation avec la junte malienne si ce n’est la libération immédiate des 46 soldats. Gogoua Jean-Luc invité aussi la communauté malienne vivante en Côte d’Ivoire à se désolidariser de la junte au pouvoir au Mali en organisant des manifestations publiques en Côte d’Ivoire, marquer leur solidarité au peuple de Côte d’Ivoire et singulièrement au Président de la République Alassane Ouattara et condamner publiquement les injures proférées par le Premier ministre Abdoulaye Maïga à la tribune de l’ONU. Dans ces moments de fortes tensions, la CONASU témoigne son soutien indéfectible à toutes les actions menées par le Président de la République afin d’obtenir la libération des soldats tout en gardant les relations et les liens séculaires qui existent entre la Côte d’Ivoire et la Mali. Elle invite Ivoiriens à rester debout et de faire confiance aux institutions de la République singulièrement au Président Ouattara.
Thiery Latt