Comme annoncé, la campagne électorale pour l’élection présidentielle a débuté effectivement et officiellement le jeudi 15 octobre 2020. Ainsi, les quatre candidats en lice à savoir Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’guessan et Kouadio Konan Bertin ont tout au plus 15 jours pour convaincre et séduire les 7,5 millions d’électeurs avec leur projet de société.
Pour l’instant, la campagne prend l’allure d’un mano a mano entre le président sortant Alassane Ouattara et le bouillant candidat indépendant issu des rangs du Pdci, Kouadio Konan Bertin, plus connu sous les initiales KKB ; les deux autres ayant choisi de boycotter le scrutin. Non sans appeler leurs partisans, sous le couvert d’une désobéissance civile, à empêcher la tenue de l’élection. Ce qui évidemment est une autre paire de manche, au regard de la détermination du gouvernement à assurer la sécurité de cette élection et aussi de la volonté, non feinte, de la majorité silencieuse des Ivoiriens de ne pas céder à la tentation de la violence. C’est pourquoi, les appels à manifester de l’opposition se sont soldés, jusqu’à présent, par un échec cuisant. Exceptés quelques échauffourées dans des zones très précises du pays, c’est le calme plat dans tout le pays. C’est justement cette Côte d’Ivoire en paix que le candidat Alassane Ouattara sillonne, depuis le lancement de sa campagne à Bouaké vendredi, pour présenter aux Ivoiriens son nouveau projet pour développer le pays et surtout améliorer le quotidien de ses compatriotes. Partout où il passe, de Bouaké à Man, en passant par Abidjan, c’est marée humaine qui l’accueille, dans une hystérie collective. Signe, très évident, qui montre que le peuple lui est reconnaissant pour le travail énorme qu’il a abattu depuis 2011 à la tête du pays ; et qu’il adhère pleinement à sa vision pour la Côte d’Ivoire. «Un leader amène les gens où ils veulent aller. Un grand leader n’amène pas forcément les gens où ils veulent aller mais où il faut qu’ils soient », disait Rosalynn Carter. Alassane Ouattara est donc ce grand leader qui veut amener les Ivoiriens là où il faut qu’ils soient. Pour les cinq voire dix prochaines années, Alassane Ouattara porte, à juste titre, une nouvelle espérance pour la Côte d’Ivoire. Après avoir formidablement bâti ce pays, qui était au bord du gouffre en 2011, pour en faire neuf années plus tard l’Etat le plus riche de toute l’Afrique de l’ouest, le candidat du RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix) s’est fixé un autre challenge : « construire une Côte d’Ivoire plus solidaire, une Côte d’Ivoire meilleure». Pour relever ce défi, il propose un nouveau contrat social aux Ivoiriens qui repose sur cinq piliers fondamentaux à savoir : la consolidation de la sécurité, de la paix et de la cohésion sociale ; la transformation structurelle de notre économie ; le renforcement de la compétitivité des régions ivoiriennes par un environnement des affaires plus favorable et des infrastructures économiques ; le développement d’une administration plus performante et plus engagée et enfin mettre l’homme au cœur de la Côte d’Ivoire solidaire. Un projet dans lequel, comme Alassane Ouattara l’a promis lui-même, « aucun Ivoirien, où qu’il se trouve, peu importe ses opinions, quel qu’il soit, ne sera oublié». L’idée, pour le porte-flambeau du RHDP, comme l’a si bien relevé l’un de ses directeurs de campagne, le ministre d’Etat Patrick Achi, c’est d’avoir en 2030 des Ivoiriens formés, en meilleure santé, plus productifs et un peuple fier de ses valeurs dans une société de paix et de cohésion. Avec en filigrane, une augmentation substantielle du PIB par habitant de 1721 à 3440 dollars US et une réduction très nette du taux de pauvreté de 39 à 20%. Quand un leader a une telle vision pour son pays et ses compatriotes, il ne peut que leur apporter de l’espoir. Celui d’une vie meilleure. Incontestablement Alassane Ouattara est une grande chance pour la Côte d’Ivoire que les Ivoiriens doivent préserver absolument. C’est pourquoi, ils doivent, dans toutes les composantes, rester sourds aux chants de cygne d’une opposition irresponsable qui a choisi la stratégie du chaos. Surtout, ils doivent se lever, comme un seul homme, pour assurer une victoire éclatante au président Alassane Ouattara, avec un taux de participation élevé. Pour montrer à la face du monde, que, contrairement aux gesticulations et calomnie d’une race d’opposants, il est et demeure le choix de l’écrasante majorité des Ivoiriens.
PAR CHARLES SANGA